Types d'activités

Les principaux emplois représentés sur le foncier économique régional sont constitués d’un premier bloc relevant de l’industrie, talonné par le commerce, suivi d’un troisième bloc moins important d’emplois relevant d’activités plus administratives.

Types d'emplois présents sur les sites économiques

Cet indicateur propose un décompte du nombre d'emplois localisés dans les sites économiques (estimation AER BFC) suivant la nomenclature d'activités de l'INSEE en 17 classes.
Lors de son immatriculation, chaque entreprise se voit délivrer par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) un code d’activité principale exercée, nommé code APE ou code NAF, en fonction de la branche d'activité principale déclarée par l'entreprise.

La nomenclature d'activité de l'INSEE A17, également appelée la NAF (Nomenclature d'Activités Française), se compose de 17 classes dont chacune correspond à un groupe d'activités économiques qui partagent des caractéristiques similaires.

Cet indicateur permet de visualiser le type d’activités recensées parmi les emplois localisés sur le foncier économique régionale.

33% des emplois dans les sites économiques sont industriels

Part des emplois de la sphère industrielle

On invoque à juste titre l'industrie comme le secteur clé du développement territorial et comme celui pour lequel le foncier économique a été conçu, développé et doit être disponible.

Mais dans la réalité, quelle est la part des emplois présents sur les sites économiques qui relève réellement de la sphère industrielle ?

Pour le mesurer, nous avons rassemblé l'emploi relevant des secteurs industriels (au titre de sa classe NAF) présents dans les sites économiques et comparé avec le total de l'emploi présent dans les sites économiques.

33% des emplois dans les sites économiques sont industriels

Part des emplois de la sphère industrielle

On invoque à juste titre l'industrie comme le secteur clé du développement territorial et comme celui pour lequel le foncier économique a été conçu, développé et doit être disponible.

Mais dans la réalité, quelle est la part des emplois présents sur les sites économiques qui relève réellement de la sphère industrielle ?

Pour le mesurer, nous avons rassemblé l'emploi relevant des secteurs industriels (au titre de sa classe NAF) présents dans les sites économiques et comparé avec le total de l'emploi présent dans les sites économiques.

Dans l'ensemble du territoire régional, l'économie connectée aux marchés internationaux constitue 20% du nombre total d’emplois mais ces derniers sont se concentrent à hauteur de 33% du total des emplois situés sur les sites économiques.

Répartition des emplois présents sur le foncier économique en fonction de leur dépendance aux marchés locaux et mondiaux

Il est également possible de visualiser pour chaque EPCI le détail de la répartition des emplois présents en sites économiques selon les catégories G1 à G4, pour étudier plus en détail leur niveau de dépendance aux marchés locaux (économie présentielle, catégories G1-G2) ou internationaux (économie productive, catégories G3-G4).

Le détails des activités et de leur répartition est accessible dans ce document établi dans le cadre des travaux préparatoires à la rédaction du SRDEII 2022-2028 :

- Les emplois de la catégorie G1 sont les moins connectés aux marchés mondiaux, regroupant des professions principalement axées sur les marchés locaux, tels que l'administration publique, la construction, ou les services aux particuliers

- Les emplois de la catégorie G2 ont également une certaine orientation vers les marchés mondiaux, mais dans une moindre mesure, couvrant des secteurs comme le tourisme international ou les industries de biens d'équipement

- La catégorie G3 se situe entre les marchés locaux et mondiaux, regroupant des professions qui jouent un rôle essentiel dans l'économie nationale

- Les emplois de la catégorie G4 sont fortement orientés vers les marchés internationaux, englobant des activités liées au commerce extérieur, à la finance internationale ou à la gestion de grandes entreprises exportatrices.
La répartition de ces emplois au sein de l'économie française témoigne de la complexité et de la variété des dynamiques économiques, tout en mettant en lumière l'importance de l'ouverture aux marchés mondiaux dans le contexte actuel de mondialisation.

 

La grande majorité des emplois (67%) situés sur des sites économiques se rattache à l’économie présentielle contre 33% pour l’économie productive.

Représentation de l'économie présentielle et de l'économie productive sur le foncier économique

Il est également possible d’analyser la nature des activités représentées sur le foncier économique en reprenant des travaux réalisés par l’INSEE, en partenariat avec le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et avec l’appui de Philippe Frocrain, qui ont été repris en 2022 dans une note de Régions de France.

Cette méthode conduit à décomposer l’emploi local en 4 catégories avec, à ses deux extrêmes, un emploi dépendant entièrement du niveau de la demande locale et à l’opposé, un emploi dépendant presque totalement de marchés extérieurs.  Pour ce faire, l’intégralité des activités économiques couvertes par un code NAF/APE sont segmentées en 4 groupes déterminés par le niveau d’éloignement de leurs clients :

- Les catégories d’activités G1 et G2 sont déterminées par la capacité de consommation locale, à l’échelle du bassin de population : elles relèvent de l’économie dite présentielle ;
Les activités dans la sphère présentielles se caractérisent par le fait qu'elles exigent généralement une interaction directe entre les prestataires de services et les clients. Par conséquent, elles dépendent souvent de la proximité géographique entre les fournisseurs de services et les consommateurs. Les sphères présentielles jouent un rôle essentiel dans l'économie en fournissant des services essentiels et en créant des emplois, en particulier au niveau local.

- Les catégories G3 à G4 sont connectés à l’économie mondialisée, leur croissance n’est pas liée à la consommation locale : elles relèvent de l’économie dite productive.
Les activités au sein de la sphère productive sont souvent mesurées en termes de production économique et de valeur ajoutée. Elles contribuent à la création de richesse et d'emplois dans l'économie.

Ces deux types d’économies (présentielle ou productive) ont des impacts territoriaux différents : niveau de service à la population, flux de richesses, volume et type d’emplois générés varient en fonction de leur niveau de représentation.

 

 

La part d’emplois relevant de la sphère productive sur les sites économiques varie entre 5,8% à plus de 89% selon les EPCI.

Part des emplois productifs dans les sites économiques

Il s’agit ici d’identifier, pour chaque EPCI, le nombre d’emplois relevant de l’économie productive recensée sur les sites économiques en la rapportant au nombre total d’emplois qui y sont accueillis.

La sphère productive regroupe l'ensemble des activités économiques et des secteurs qui sont principalement orientés vers la production de biens et de services destinés à être vendus sur les marchés. Cela englobe une vaste gamme d'industries, allant de la fabrication et de la production agricole à la technologie, en passant par les services liés à la logistique, la distribution et la gestion. Les activités au sein de la sphère productive sont souvent mesurées en termes de production économique et de valeur ajoutée. Elles contribuent à la création de richesse et d'emplois dans l'économie.