Lecture générale : Les emplois localisés sur les sites économiques régionaux sont majoritairement structurés autour d’un premier bloc industriel, suivi de près par le commerce et les activités de réparation. Un troisième ensemble, d’importance moindre, regroupe des emplois relevant d’activités administratives, scientifiques et techniques, traduisant la diversité fonctionnelle des sites économiques au-delà des seules activités productives.
Types d’emplois présents sur les sites économiques
Cet indicateur propose un décompte du nombre d’emplois localisés au sein des sites économiques, sur la base d’une estimation réalisée par l’AER BFC, selon la nomenclature d’activités de l’Insee en 17 classes (NAF A17).
Lors de son immatriculation, chaque établissement se voit attribuer par l’Insee un code d’activité principale exercée (code APE ou NAF), déterminé en fonction de la branche d’activité principale déclarée. La nomenclature A17 regroupe ces activités en 17 grandes classes, chacune correspondant à un ensemble cohérent de secteurs économiques.
L’indicateur permet ainsi de caractériser la structure des emplois présents sur le foncier économique régional en fonction des grands types d’activités exercées, indépendamment de la taille des établissements ou de leur statut juridique.
Lecture : La part des emplois industriels varie fortement d’un territoire à l’autre, traduisant des profils économiques contrastés des sites économiques, entre spécialisation productive marquée et diversification vers des activités commerciales, logistiques ou de services.
Part des emplois de la sphère industrielle
L’industrie est fréquemment mobilisée comme un secteur clé du développement territorial et constitue historiquement l’un des fondements de la création et de l’aménagement du foncier économique. Les sites économiques ont en grande partie été conçus pour accueillir des activités productives nécessitant des emprises foncières spécifiques.
Pour autant, la structure réelle de l’emploi présent sur ces sites peut s’écarter de cette vocation initiale. Cet indicateur vise donc à mesurer la place effective de la sphère industrielle au sein des emplois localisés dans les sites économiques.
La part des emplois industriels est calculée en agrégeant l’ensemble des emplois relevant des secteurs industriels au sens de la nomenclature d’activités de l’Insee (classes NAF industrielles), puis en les rapportant au total des emplois présents sur les sites économiques.
Cette approche permet d’apprécier, pour chaque territoire, le poids relatif de l’industrie dans l’emploi économique localisé, et de mettre en évidence les écarts entre vocation affichée du foncier économique et usages effectifs en matière d’activités et d’emplois.
Lecture : La part des emplois industriels varie fortement d’un territoire à l’autre, traduisant des profils économiques contrastés des sites économiques, entre spécialisation productive marquée et diversification vers des activités commerciales, logistiques ou de services.
Part des emplois de la sphère industrielle spatialisée
L’industrie est fréquemment mobilisée comme un secteur clé du développement territorial et constitue historiquement l’un des fondements de la création et de l’aménagement du foncier économique. Les sites économiques ont en grande partie été conçus pour accueillir des activités productives nécessitant des emprises foncières spécifiques.
Pour autant, la structure réelle de l’emploi présent sur ces sites peut s’écarter de cette vocation initiale. Cet indicateur vise donc à mesurer la place effective de la sphère industrielle au sein des emplois localisés dans les sites économiques.
La part des emplois industriels est calculée en agrégeant l’ensemble des emplois relevant des secteurs industriels au sens de la nomenclature d’activités de l’Insee (classes NAF industrielles), puis en les rapportant au total des emplois présents sur les sites économiques.
Cette approche permet d’apprécier, pour chaque territoire, le poids relatif de l’industrie dans l’emploi économique localisé, et de mettre en évidence les écarts entre vocation affichée du foncier économique et usages effectifs en matière d’activités et d’emplois.
Lecture : Les emplois relevant de l’économie présentielle (G1–G2) représentent 65,8 % des emplois localisés sur le foncier économique régional, confirmant un fort ancrage des sites économiques dans les marchés locaux. Les emplois de l’économie productive (G3–G4) représentent 34,2 % des effectifs, traduisant néanmoins une insertion significative du foncier économique régional dans les chaînes de valeur nationales et internationales.
Répartition des emplois présents sur le foncier économique selon leur dépendance aux marchés locaux et mondiaux
Cet indicateur propose une lecture complémentaire de la structure de l’emploi présent sur les sites économiques, en analysant la dépendance des activités aux marchés locaux ou internationaux. Il repose sur une typologie en quatre catégories (G1 à G4), issue des travaux préparatoires à l’élaboration du SRDEII 2022-2028.
Pour chaque EPCI, la répartition des emplois localisés sur le foncier économique peut ainsi être observée selon leur degré d’exposition aux marchés :
- G1 – Économie présentielle locale : emplois faiblement connectés aux marchés mondiaux, principalement tournés vers la satisfaction des besoins locaux (administration publique, construction, services aux particuliers).
- G2 – Économie présentielle élargie : emplois majoritairement orientés vers les marchés locaux, mais présentant une ouverture partielle aux échanges extérieurs (tourisme international, certaines industries de biens d’équipement).
- G3 – Économie productive nationale : emplois intermédiaires, positionnés entre marchés locaux et mondiaux, jouant un rôle structurant dans l’économie nationale.
- G4 – Économie productive exportatrice : emplois fortement connectés aux marchés internationaux, liés notamment au commerce extérieur, à la finance internationale ou aux entreprises menant des activités exportatrices.
Cette typologie permet de distinguer les emplois relevant de l’économie présentielle (catégories G1 et G2) de ceux relevant de l’économie productive tournée vers les marchés extérieurs (catégories G3 et G4).
Lecture : Le graphique met en évidence une prédominance nette de l’économie présentielle sur le foncier économique régional. Avec 259 486 emplois, elle représente près des deux tiers des effectifs (65,8 %), contre 134 889 emplois relevant de l’économie productive, soit 34,2 %.
Cette répartition traduit le rôle majeur des sites économiques dans l’accueil d’activités tournées vers les besoins des populations locales (services, commerce, administration), tout en confirmant l’existence d’un socle productif significatif, inséré dans les chaînes de valeur nationales et internationales.
Représentation de l’économie présentielle et de l’économie productive sur le foncier économique
La nature des activités présentes sur le foncier économique peut être analysée à partir des travaux de l’INSEE, menés en partenariat avec le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et avec l’appui de Philippe Frocrain, repris en 2022 dans une note de Régions de France.
Cette méthode repose sur une segmentation de l’emploi en quatre catégories (G1 à G4), définies selon le degré de dépendance des activités aux marchés locaux ou aux marchés extérieurs. L’ensemble des activités économiques identifiées par les codes NAF/APE est ainsi classé en fonction de l’éloignement géographique de leurs clients.
Les catégories G1 et G2 regroupent des activités principalement dépendantes de la consommation locale, à l’échelle des bassins de population. Elles relèvent de l’économie présentielle, caractérisée par une forte proximité entre les prestataires et les usagers, et jouent un rôle central dans l’offre de services et l’emploi local.
Les catégories G3 et G4 correspondent à des activités dont la dynamique dépend peu de la demande locale et s’inscrit davantage dans des marchés nationaux ou internationaux. Elles relèvent de l’économie productive, contributrice à la création de valeur ajoutée et à l’insertion des territoires dans les chaînes de valeur élargies.
Lecture régionale : Sur le foncier économique de Bourgogne-Franche-Comté, l’économie présentielle regroupe 259 486 emplois (soit 65,8 % des effectifs), contre 134 889 emplois pour l’économie productive (34,2 %). Cette répartition met en évidence le rôle structurant des sites économiques dans l’ancrage territorial des emplois, tout en confirmant une présence significative d’activités tournées vers les marchés extérieurs.
Lecture : La part des emplois relevant de la sphère productive dans les sites économiques présente une forte hétérogénéité territoriale à l’échelle régionale. Selon les EPCI, elle varie de 1,7 % à plus de 89,5 % des emplois localisés sur les sites économiques.
Part des emplois productifs dans les sites économiques
Cet indicateur mesure, pour chaque EPCI, la part des emplois relevant de l’économie productive parmi l’ensemble des emplois localisés sur les sites économiques.
La sphère productive regroupe les activités principalement orientées vers la production de biens et de services destinés aux marchés extérieurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Elle inclut notamment les activités industrielles, agricoles, logistiques, de transport, ainsi que certains services aux entreprises. Ces activités sont généralement évaluées au regard de leur contribution à la production, à la valeur ajoutée et à la création de richesses.
La part des emplois productifs constitue ainsi un indicateur clé pour qualifier le positionnement économique des sites et leur degré d’insertion dans les chaînes de valeur au-delà des marchés locaux.